Vous hésitez entre la Hyundai Ioniq électrique et la Hyundai Ioniq hybride ? Le constructeur Coréen a une solution pour vous, une troisième déclinaison de sa compacte verte, la Hyundai Ioniq plug in Hybrid. Comme son nom l’indique, cette version offre la possibilité d’être branchée pour recharger ses batteries, et profiter au maximum de la fée électricité sans se soucier de l’autonomie assurée par l’essence. Alors, la Coréenne Plug In, solution idéale ou molle copie de Prius? Niko est parti l’essayer pendant une journée.
Une triple offre
Elles semblent loin les premières Hyundai importées en France dans les années 90 (lire aussi : Hyundai Coupé). Aujourd’hui non seulement le constructeur est solidement implanté sur le marché mais il se permet même d’être à la pointe des solutions propres. En effet, le Coréen offre une triple offre pour sa compacte. Il vous laisse le choix entre une tout électrique, une hybride, ou une hybride rechargeable. La Ioniq electric est une vraie 100 % électrique avec une autonomie de 280 km théorique et des performances presque honnêtes. La Ioniq Hybrid quand à elle, offre un bel agrément de conduite, un périmètre d’usage plus élevé pour une consommation annoncée à 3,4 litres selon les normes d’homologation en vigueur. Comme avec sa grande rivale la Prius, vous ferez plus mais c’est un bon compromis. Et désormais, la gamme s’enrichit d’une Hybride Plug-in.
Le plug in Hybride
Pour se mouvoir, cette coréenne branchée dispose d’un moteur thermique essence 4 cylindres de 1580cm3 délivrant 105 chevaux. Il est épaulé par un moulin électrique délivrant 44,5 kW soit 60,5 chevaux précisément. On serait tentés de penser que cet ensemble développe 165 chevaux mais chez Hyundai on précise que la puissance totale est de 141 chevaux. Alors que la concurrence, Golf GTE en tête se contente souvent de petites batteries, la Ioniq dispose de deux accus lithium-ion polymère, avec une capacité totale de 8,9 kW. Le temps de charge pour remplir ces batteries sera de 3h15 sur une prise domestique normale et de 2h45 si vous disposez d’une Wallbox de 3,3 kW. Le résultat parle de lui même : la Ioniq peut parcourir 63 kms sur le seul mode électrique, sur la fiche technique… prétention que nous nous sommes empressés de vérifier sur un parcours en Ile de France.
Présentations
C’est au siège de Hyundai France que je prend possession de ce nouveau carrosse. Pour être honnête, avant de la découvrir en vrai je n’étais pas très fan du design de cette compacte que je trouvais très ressemblant à celui de la Toyota Prius (lire aussi : Toyota Prius IV), ce qui, vous en conviendrez n’est pas un compliment. Au final, dans cette teinte bleue, c’est vraiment une bonne surprise. Sans aller jusqu’à la trouver vraiment jolie, cette Ioniq fait partie de ces autos plus réussies en vrai qu’en photos.
Cette version plug-in se distingue par ses 5 vraies places contrairement à sa rivale de chez Toyota, la Prius qui se contente de 4. D’ailleurs dans l’ensemble l’espace n’est pas compté et le coffre quoique entravé par le second pack batteries arrive à contenir 341 litres, ce qui est bien mais pas top (comme dirait l’autre).
Elle n’est livrée qu’en finition haut de gamme Executive, dotée en série de roues de 16 pouces, du démarrage mains libres sans clés, de l’assistance active au maintien de voie, de la climatisation auto bi-zone, de l’écran couleur tactile 8 pouces, des feux de croisement à LED, du freinage d’urgence autonome, du régulateur de vitesse adaptatif. Le siège conducteur aura le droit à un réglage électrique à mémoire mais le passager en est privé. Par contre, il pourra profiter comme le pilote des très agréables sièges ventilés et chauffants livrés de série.
Sur la route
La promesse de Hyundai consiste en une autonomie électrique de 63 km sur le papier et de 50 km de la bouche de l’équipe de Hyundai France. Je prend donc la route à côté d’un journaliste expérimenté et peu convaincu par le discours officiel.
Evidemment Paris est embouteillé (lire aussi : Le Diktat de Madame Hidalgo) et dans cette circulation le premier atout de la Ioniq est bel et bien son silence de fonctionnement. Loin de l’agitation extérieure, nous évoluons dans un cocon et ce n’est pas désagréable. Le voyage est d’autant plus sympa que l’intérieur est bien fini, et le confort fort acceptable. Notre conversation nous emmène loin de Paris et lorsque je demande à mon voisin si il est toujours en mode électrique, c’est avec surprise qu’il me dit “je ne m’étais pas aperçu que j’étais passé sur le mode essence”. Une chose est certaine, vérification faite nous avons dépassé les 50 km d’autonomie en tout électrique, deuxième chose le changement d’un mode de propulsion à l’autre se fait dans la plus grand douceur.
Justement c’est à mon tour de prendre le volant. Je pars avec un a priori, tant je déteste conduire les hybrides. Les Volkswagen GTE m’avaient réconcilié avec cette technologie mais j’attends cette Coréenne au tournant.
A propos de tournant, la tenue de route est tout à fait acceptable pour une voiture dont la vocation sportive n’est pas évidente. Le châssis est équilibré et il est possible de hausser le ton sans se sentir mis en danger, malgré le quintal supplémentaire par rapport à la version Hybride simple. Mais surtout la Ioniq n’est pas comme certaines hybrides “qui moulinent”. Pas de prise de roulis, pas de plongeons au freinage. Surtout la Ioniq n’a pas ces mauvaises manières de mobylette. Pas de moulin qui se met à hurler à la moindre sollicitation, avec le coeur qui s’emballe et l’impression que le variateur va perdre la tête. La Ioniq est bien élevée, et comparable à un modèle essence équivalent.
Une bonne affaire
D’un point de vue consommation, difficile de se faire une vraie idée. Hyundai annonce 1,1 litre et 26 grammes de CO2. La Prius rechargeable fait 22 grammes. Oubliez ces chiffres, qui ne sont absolument pas représentatifs. Ce qu’il faut retenir c’est que si vous faites moins de 50 km par trajet vous consommerez 0. Au delà vous consommerez autant qu’avec n’importe quelle essence. L’intérêt consiste donc à recharger aussi souvent que possible grâce à un plein complet en moins de 3 heures. Point négatif, la batterie ne peut se recharger en roulant contrairement à la technologie disponible chez VW.
Côté tarif la Ioniq est, avec un prix de 36100 euros et un niveau d’équipement élevé, la moins chère des Hybrides rechargeables, et représente, en attendant le réveil de la concurrence, le meilleur rapport prestations/prix du marché. Que cela soit dit !
9 Comments
Elle me fait de l’oeil cette Hyundai, avec un prix convenable, un design convenable, après j’aimerais bien voir l’habitabilité.
36 000 € pour une voiture de cette taille avec 140 ch, je suis le seul à trouver ça très cher?
C’est moins cher qu’une Prius par exemple. Mais même si je l’ai apprécié je trouve ça trop cher également
Ça dépend si on parle de la Prius ou la Prius plug in?
Ce qui est un peu décevant dans l article c est que l on n explique pas que la technologie est moins poussée que sur la Prius (la batterie se recharge en roulant et/ou en a branchant sur la Prius plug in).
C’est écrit en toutes lettres dans l’article que sur la Hyundai ça ne se recharge pas en roulant.
J’ai eu l’occasion de conduire la nouvelle Yaris hybride.
Franchement c’est pas celle là que j’achèterai…
C’est un veau pour assisté et ça pompe méchamment. J’imagine que la Prius c’est encore pire vu qu’elle est plus lourde…
En gros, déjà c’est un truc étrange : pas de boite auto avec des vitesses qui passent. C’est comme un variateur de mob, une seule vitesse, pas d’acoup, totalement linéaire.
Quand on accélère comme sur un oeuf, ça marche à l’électrique (enfin si la batterie a du jus). Dès qu’on accélère un peu franc ou plus fort ça passe à l’essence. En permanence en fait sauf parfois en ville (et encore)…ça explique que vous les verrez créer des bouchons car ils cherchent à rester à l’électrique par radinerie, donc ils emmerdent tout le monde.
Et le moteur s’emballe totalement à fond dès qu’on veut accélérer correctement, et il y a un décallage avec l’avancement, en fait ça donne l’impression de conduire une bagnole à bv manuelle avec un embrayage mort qui patine…
Vous accélerez de 100 à 130, le moteur se lance à fond, elle monte à 15l/100 (c’est marqué sur l’écran central)…
J’ai fait 6,5 l sur 250 km en autoroute et un peu d’embouteillages parisiens.
Mon Voyager de 2 tonnes qui a 17 ans fait 7,25 l…
Je vois pas le progrès.
L’hybride c’est une arnaque pour gogos bien pensants politiquement corrects.
Quant aux purs électriques, ces gens roulent gratuit avec l’argent des autres : ils achètent une bagnole subventionnée, ensuite ils rechargent au boulot où c’est gratuit, et ensuite ils rechargent sur le sparties communes des garages souterrains et ce sont tous les copropriétaires qui paient dans leurs charges la conso (énorme) des autos électriques des voisins… du vol caractérisé. Comme si je branchais ma cuisinière sur le palier…
Devoir payer dans ses charges la recharge des voitures électriques des autres, je trouve ça complêtement abusé effectivement. Normalement les prises sont pas censées être nominatives sur un parking privé?
Wolfgang…..en fait, no…., il vaut mieux ne pas répondre… restez dans votre petite médiocrité…..
Le fonctionnement est (involontairement !) bien décrit.
Soit le moteur thermique tourne soit à 4000 tours, au régime où il est le plus efficient, soit il est à l’arrêt. Pas facile de s’y faire pour certains.
On peut faire 15 litres au 100km facilement, voire plus, mais sur une faible portion du parcours. Pour le reste le moteur thermique est arrêté et fait donc 0 litres aux 100, en général sur la moitié du parcours.
Sur un trajet de 800 km je roule électrique sur 800 km dont 400 à 500 km en électrique + thermique.
Avec mon Toyota C-HR hybride Je fais 4,5 l de SP95-E10 aux 100 km en moyenne. Le SP95-E10 étant beaucoup moins énergétique que le GO, ça équivaut à 3,7 litres pour un Diesel.
Absolument aucun risque que je change pour un Voyager…!!!